Ils sont très fâchés, les membres de l’Association de défense du sol agricole (ADSA). La raison de cette colère exprimée jeudi soir en assemblée générale? Les chiffres revus à la hausse de la 3e correction du Rhône. Les agriculteurs exigent un redimensionnement de ce «projet pharaonique». En parallèle, ils ont adopté une prise de position claire: l’Etat du Valais, propriétaire foncier, doit céder ses surfaces pour compenser les pertes liées à la future emprise élargie du fleuve sur les terres agricoles. Une perte estimée à quelque 300 hectares au total.
Confiance rompue
«La confiance envers les porteurs du projet est rompue», s’exclame le président de l’ADSA Olivier Schupbach. «Le gouvernement est incapable de gérer de grands dossiers. Il est inacceptable que des sanctions ne soient pas prises lorsque l’on voit une facture augmenter pareillement. Les travaux doivent se concentrer sur la sécurisation du fleuve uniquement.»
Rappelons que les citoyens valaisans...