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2797 étudiants font leur rentrée à la HES-SO Valais

La HES-SO Valais, toutes filières confondues, affiche une stabilité des effectifs pour 2019/2020. C’est aussi la première année que l’Ecole de design et Haute école d’art (EDHEA) fait sa rentrée au sein de la haute école.

16 sept. 2019, 18:00
Les étudiants de la HES-SO Valais ont fait leur rentrée lundi.

La HES-SO Valais a repris les cours lundi avec 2797 étudiants. Cette année, c’est la première fois que la haute école valaisanne compte cinq filières, avec l’entrée dans le cercle de l’Ecole de design et Haute école d’art. 

La rentrée 2019 sera celle des changements sur la manière d’enseigner. La HES-SO Valais souhaite que ses étudiants soient davantage en lien avec la réalité du terrain et mettent leur savoir académique au service de la population via des projets concrets et utiles. Enfin, 2019 marque le début d’investissements colossaux pour améliorer les infrastructures des filières: 300 millions seront investis à moyen terme.

Légères variations d’effectifs

813 étudiants ont franchi, pour la première fois, la porte de l’une des cinq hautes écoles du Valais. Les variations d’effectifs par rapport à l’an dernier sont minimes pour chaque filière. La Haute école d’ingénierie constate une légère hausse avec 157 étudiants en première année contre 152 en 2018. Quant à la filière Travail social, elle compte 6 élèves de moins qu’en 2018.

C’est la Haute école de gestion qui recense le plus de nouveaux étudiants par rapport aux quatre autres filières, avec 324 élèves contre 157 en Travail social et 157 en Ingénierie, deuxièmes de liste.

Faciliter la formation en physiothérapie des sportifs d’élite et artistes confirmés 

Pour la rentrée des futurs physiothérapeutes, «un effort a été fait pour accueillir des jeunes qui ont des activités accessoires importantes», explique François Seppey. Ainsi, ils sont cinq cette année à rejoindre le programme sport-arts-études. «Cela permet à l’étudiant de faire la formation tout en continuant son activité sportive ou artistique. Comme le fera le gardien du FC Sion, Kevin Fickentscher», explique Anne Jacquier Delaloye, directrice de la Haute école de santé. Le footballeur sédunois, qui commence son bachelor de physiothérapie à Loèche-les-Bains en cette rentrée, se dit ravi de cette possibilité. «Le bachelor dure trois ans mais on peut l’étaler sur six ans. Je pourrai ainsi concilier mon activité au FC Sion, mes études et ma vie de famille», se réjouit-il.

La première rentrée de l’Ecole de design et Haute école d’art

L’Ecole de design et Haute école d’art (EDHEA), un peu plus de 230 élèves, fait sa première rentrée au sein de la HES-SO Valais. «Nous voulons nous diversifier par rapport à nos concurrents, les écoles d’art de Lausanne et Genève. Il nous faut un domaine où l’on peut nous démarquer», explique Jean-Paul Felley, directeur de l’EDHEA. La haute école valaisanne développera ainsi son «unité son» qui deviendra sa spécificité. «Nous voulons favoriser l’émergence de formes inédites à partir du sonore. Cela inclut la musique, l’espace, le sonore visuel, etc.», ajoute Jean-Paul Felley. Une manière de toucher aussi aux autres filières de la HES-SO Valais, comme la santé. «On voit par exemple que les villes veulent réduire le bruit des voitures, nocif pour les gens», précise Jean-Paul Felley.  

L’EDHEA organise aussi des résidences d’art pour cinq artistes fraîchement diplômés. C’est la première école à le faire. Une diplômée se rendra par exemple en Australie et un autre à Bruson.

Importants investissements 

La rentrée 2019 est aussi synonyme de gros investissements pour les infrastructures de la HES-SO Valais. «D’ici à quelques années, 300 millions auront été investis pour des bâtiments pour les Hautes écoles d’ingénierie, de santé, du travail social et de l’EDHEA qui bénéficiera d’une nouvelle construction», note François Seppey, directeur de la HES-SO Valais. Le secteur de la santé aura en 2020 un nouveau bâtiment à Loèche-les-Bains pour l’école de physiothérapie. «A terme, nous disposerons de 50 places supplémentaires pour les étudiants», se réjouit Anne Jacquier Delaloye, directrice de la HES-SO santé. A noter encore que deux tiers des équipements de la Haute école d’ingénierie seront renouvelés pour un montant de 25 à 30 millions de francs.

Enseignement dans la vie

Ouvrir l’esprit des étudiants, leur permettre d’expérimenter sur le terrain et de réaliser, pendant leurs études, des projets utiles pour la population: l’enseignement de la HES-SO Valais se veut encore plus en adéquation avec la vie. En filière tourisme,  les étudiants jongleront avec les disciplines scolaires pour en faire des notions utiles à la gestion de projets. En travail social, un tiers de la formation est pratique et se déroule dans les institutions. «Les étudiants peuvent mettre en œuvre leurs compétences et avoir un feed-back», explique Nicole Langenegger Roux, directrice de la Haute école de travail social. A la Haute école d’ingénierie, les étudiants seront sensibilisés à l’environnement.

Autre exemple, les filières santé, travail social et gestion gèrent un laboratoire sur le handicap pour créer des outils d’assistance aux personnes avec handicap. «Mais nous travaillons avec les concernés, car ce sont eux qui connaissent le mieux leurs besoins», explique Anne Jacquier Delaloye. Un projet qui met aussi en place l’interprofessionnalité, notion chère à la HES-SO Valais 2019.

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