2500 personnes disent stop à l’électrocution des hiboux grands-ducs

En Valais, l’électrocution est le facteur de mortalité le plus élevé des hiboux grands-ducs. Sans ces pertes, la population de ces grands rapaces pourrait augmenter de 17% par année. Lundi, une pétition pour l’assainissement des pylônes électriques dits dangereux a ainsi été déposée par fauna.vs, la société valaisanne de biologie de la faune, auprès du président du Conseil d’Etat valaisan Roberto Schmidt.  Paraphé de 2500 signatures, le texte est destiné tant au Gouvernement valaisan qu’aux entreprises électriques et ferroviaires.

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1746 pylônes dangereux recensés en Valais

Si les méthodes d’installation les plus récentes ne posent pas de problème, 1746 pylônes dangereux ont été recensés dans le canton, dont 246 uniquement sur la ligne CFF du Simplon. Pour rappel, l’un de ces pylônes provoquait l’électrocution d’un grand-duc en janvier dernier, à St-Léonard. «Soit au moins 1746 pièges mortels pour les grands rapaces, alors que des mesures d’assainissement relativement simples permettraient d’éviter cette hécatombe», lâche Brigitte Wolf, présidente de fauna.vs.  «Des efforts ponctuels, comme l’enfouissement des lignes à moyenne tension ou l’installation de gaines isolantes en caoutchouc, auraient des effets démultipliés sur la faune, ajoute Raphaël Arlettaz, biologiste et membre de l’association. C’est pourquoi nous demandons que des mesures soient rapidement mises en œuvre pour que tous les pylônes électriques dangereux du canton soient assainis dans un délai de cinq ans.»

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Impressionné par «la grandeur et la beauté» du grand-duc naturalisé présenté pour l’occasion, Roberto Schmidt a donné bon accueil à cette pétition.