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2,2 mios de salaire pour l'ancien n°1 du Groupe Mutuel?

Selon l'Aargauer Zeitung, Pierre-Marcel Revaz, ancien n°1 du Groupe Mutuel, a perçu en 2010 un salaire de 2,2 millions de francs. Il arrive largement en tête du classement des dirigeants d'assurance maladie.

14 nov. 2014, 07:00
Durant l'exercice, le nombre d'assurés des caisses-maladie membres s'est accru dans l'assurance obligatoire de 9,7% à 1,17 million.

2,2 millions de francs. Selon l’Aargauer Zeitung de jeudi, c’est la rémunération totale qu’aurait perçue Pierre-Marcel Revaz, ancien n°1 du Groupe Mutuel en 2010. Le journal alémanique publie également les revenus des ex-numéros deux et trois de l’assureur: Daniel Overney, ancien vice-président et directeur général aurait empoché 1,2 millions de francs et Pierre-Angel Piasenta, ancien secrétaire et vice-directeur aurait touché pour sa part 1,1 million de francs. Dans son enquête, le journaliste Roman Seiler a également réalisé un classement des plus gros salaires de la profession. Pierre-Marcel Revaz occupe la première place de cette hiérarchie tandis que Daniel Overney et Pierre-Angel Piasenta se situent à la 4e et 5e place derrière les CEO de l’Helvetia et de la Nationale mais devant ceux de la CSS, de l’Helsana et de la SUVA. Ces chiffres sont-ils corrects? Comment expliquer que Pierre-Marcel Revaz touche presque cinq fois le salaire d’un Conseiller fédéral?

Silence radio du Groupe Mutuel

«Le groupe Mutuel, comme d’autres assureurs, n’ont jamais communiqué sur ces rémunérations. Il ne va pas le faire aujourd’hui en réaction à cet article. Par contre, le nouveau comité va certainement revoir cette manière de faire en lien notamment avec les nouvelles réglementations en matière de transparence», communique Karin Perraudin, nouvelle présidente du Groupe Mutuel depuis le mois de septembre.

Honteux et indécent

Si les principaux concernés se fendent d’un «no comment», les membres de la commission de la santé du Conseil national sont plus bavards avec un clivage gauche droite. «C’est honteux et indécent de voir de tels montants lorsque l’on sait que certains ménages ont de la peine à s’acquitter de leur prime», s’exclame Stéphane Rossini, Conseiller national socialiste membre de la commission de sécurité sociale et de la santé publique (CSSS).

Retrouvez l'intégralité de ce sujet avec notamment les réactions des Conseillers nationaux Isabelle Moret, Guy Parmelin et Jean-François Steiert dans nos éditions payantes du vendredi 14 novembre 2014.

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