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Bourses et prêts d'études doivent tenir compte de l'ascenseur social

PHILIPPE NANTERMOD VICE-PRESIDENT DES JEUNES LIBERAUX-RADICAUX SUISSES

22 déc. 2010, 05:01

Personne n'accepterait que le montant des impôts à payer dépende du revenu de ses parents. Notre système de financement des études relève pourtant de cette logique.

Un jeune qui obtient une aide pour financer sa formation la reçoit en partie sous forme de bourse et en partie sous forme de prêt qu'il doit rembourser. Il est pour le moins curieux, voire injuste, que la répartition entre prêts et bourses dépende du revenu des parents du demandeur. Bien que les moyens familiaux permettent d'évaluer le droit à une aide, c'est au futur ex-étudiant que reviendra la charge de rembourser. Si les parents n'ont pas aujourd'hui les moyens de financer les études de leur enfant, rien ne permet d'affirmer qu'ils l'auront davantage dans cinq ans.

La situation familiale avant les études ne préjuge heureusement pas de l'avenir économique d'un étudiant. Un jeune issu d'un milieu très défavorisé deviendra un avocat fortuné grâce...

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