Ils sont quatre administrateurs face à deux caméras. A l’autre bout, une centaine d’employés, les yeux rivés sur leurs écrans. L’annonce faite au personnel d’Air-Glaciers mardi soir a été douloureuse et particulière. «Pour respecter les mesures sanitaires, nous n’avons pas pu réunir le personnel. Ce fut la pire annonce que j’ai faite dans ma vie», déclare Philipp Perren, président du conseil d’administration depuis la reprise de la société en mars dernier par Air Zermatt qu’il préside également.
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Une question de survie
Les mots aussi ont été durs à entendre: Air-Glaciers doit planifier rapidement des mesures pour sauver sa société. Une procédure de licenciement collectif a été ouverte. 60 postes pourraient être biffés d’ici la fin du mois de mai. 60 sur 146 que compte la société, soit 41% du personnel. «C’est un chiffre maximum. Il sera peut-être moins important...