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Zurich: 22 mois de prison pour homicide et profanation de corps

Le Tribunal de district de Zurich a publié jeudi son jugement concernant un homme de 34 ans qui avait tué sa colocataire et commis des actes sexuels sur son cadavre en 2016. Il écope de 22 mois de prison.

13 sept. 2018, 18:47
La Cour conclut que l'homme n'était pas responsable de ses actes au moment de commettre le meurtre. L'atteinte à la paix des morts a été commise avec une responsabilité considérablement réduite

Un homme de 34 ans, souffrant d’une grave maladie psychique, a été reconnu coupable d’avoir tué sa colocataire puis d’avoir commis des actes sexuels sur son cadavre. Il écope de 22 mois de prison. Le Tribunal de district de Zurich a ordonné une mesure stationnaire.

Le jugement a été publié jeudi. Selon le tribunal, l’homme s’est rendu coupable des charges de meurtre et d’atteinte à la paix des morts, peut-on lire dans un communiqué. Le procureur avait requis 18 mois de prison.

Objectivement, la démarche et le mobile du prévenu sont particulièrement répréhensibles et sa culpabilité très lourde, note le tribunal. Subjectivement toutefois, il faut tenir compte de la grave maladie psychique du meurtrier.

La Cour conclut que l’homme n’était pas responsable de ses actes au moment de commettre le meurtre. L’atteinte à la paix des morts a été commise avec une responsabilité considérablement réduite. La peine de prison est ferme à cause des antécédents criminels du prévenu et des risques de récidive.

Audience houleuse

Les faits remontent à septembre 2016. L’homme avait étranglé sa colocataire, une spécialiste informatique française, lors d’une dispute puis avait commis des actes sexuels sur son corps.

Pendant le procès mardi dernier, l’homme a dépeint une femme insupportable et agressive. Son avocat a ajouté qu’il n’avait pas voulu tuer la victime, mais simplement se défendre.

L’audience s’est révélée houleuse. La soeur de la victime, qui avait fait de déplacement depuis la France, a lancé une chaussure sur le prévenu. Celui-ci a par ailleurs dû être sorti de la salle parce qu’il était devenu offensant. Le jugement peut encore faire l’objet d’un appel.

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