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WEF 2020: les activistes du climat manifestent à Davos dans une ambiance bon enfant

Près de 400 militants du climat ont manifesté à Davos pour demander l’abolition du WEF. Partis dimanche, certains sont passés par des chemins de randonnée, d’autres ont pris le train, et une quarantaine de personnes sont venues en ski de randonnée.

21 janv. 2020, 13:21
/ Màj. le 21 janv. 2020 à 19:04
Près de 600 activistes du climat ont pris part à la marche.

Environ 400 activistes ont manifesté pacifiquement mardi au centre de Davos contre le Forum économique mondial (WEF). Le rassemblement réunissait des activistes pacifistes, défenseurs du climat et opposants à la globalisation.

Une manifestation organisée en milieu d’après-midi par les Jeunes socialistes a réuni une centaine de personnes. Les rangs se sont clairsemés en fin d’après-midi, avant que quelque 300 participants à la marche en faveur du climat ne rejoignent eux aussi le centre du village, vers 17h30, selon la police et des observateurs sur place.

 

La manifestation était autorisée uniquement jusqu’à 17h00, mais la police n’a pas vu de motif d’intervenir. L’ambiance était bon enfant, selon une journaliste de Keystone-ATS sur place.

La police est intervenue uniquement lorsque les participants à la marche pour le climat ont voulu traverser la route cantonale à la hauteur de Davos Laret. Les fonctionnaires ont dû régler le trafic et empêcher les activistes d’emprunter la chaussée au lieu du chemin de randonnée.

Trump «menteur» et «égoïste»

L’après-midi, les protestataires, déguisés en clowns McDonald’s ou portant des masques de Donald Trump, ont dénoncé les dérives de la globalisation. Sur des pancartes, le président américain était décrit comme un «égoïste» ou un «menteur», a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Les propos étaient parfois en dessous de la ceinture.

Les participants, en majorité des jeunes, s’en sont référés à Greta Thunberg. La jeune activiste suédoise a dénoncé le même jour devant les participants au WEF l’inaction de l’élite économique et politique mondiale contre le réchauffement climatique. Des banderoles ont pointé «l’échec global» représenté par la crise climatique, décrite aussi comme «un crime contre l’humanité».

A pied, à ski ou… en train

Les activistes du climat étaient partis dimanche de Landquart, aux Grisons. Quelque 600 personnes s’étaient mises en route en matinée à Klosters pour la troisième et dernière étape de ce périple de 40 kilomètres.

 

Les activistes, réunis autour de l’alliance Strike-WEF, ont emprunté plusieurs itinéraires, surtout des chemins de randonnée. Mais certains ont finalement aussi pris le train, car cette marche en conditions hivernales était très exigeante, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Et quelque 40 personnes ont entamé le matin une randonnée à ski pour rejoindre la station.

Pour l’abolition du WEF

Les activistes ont appelé à l’abolition du WEF, «qui ne peut pas faire partie de la solution». «Les membres du WEF ont conduit le monde dans un état catastrophique», a affirmé Payal Parekh, une porte-parole, citée dans le communiqué.

 

Les autorités grisonnes n’avaient autorisé la marche que jusqu’à Klosters, interdisant aux activistes d’effectuer la dernière étape jusqu’à Davos. Elles avaient invoqué le fait que la route cantonale doit pouvoir servir d’axe de secours.

 

 

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