Votre publicité ici avec IMPACT_medias

WEF 2019: Greta Thunberg manifeste à Davos avec des élèves suisses

Vendredi à Davos comme chaque vendredi depuis août 2018, Greta Thunberg a manifesté pour que des mesures drastiques soient prises pour limiter le réchauffement climatique. Une cinquantaine d’élèves suisses l’ont rejointe.

25 janv. 2019, 15:26
"Je veux que vous paniquiez et que vous agissiez comme si notre maison était en feu parce que c'est le cas", a déclaré l'activiste de 16 ans devant une foule de médias nationaux et internationaux.

La jeune activiste suédoise Greta Thurnberg a manifesté vendredi à Davos en compagnie d’une cinquantaine d’élèves suisses. Auparavant, elle a une nouvelle fois appelé à prendre des mesures drastiques pour limiter le réchauffement climatique.

«Je veux que vous paniquiez et que vous agissiez comme si notre maison était en feu parce que c’est le cas», a-t-elle déclaré devant une foule de médias nationaux et internationaux réunis dans un pavillon de la Promenade, la rue principale de Davos. «Nous avons moins de 12 ans pour corriger nos erreurs», a-t-elle encore souligné.

 

 

L’adolescente y a prononcé le discours qu’elle a tenu le matin même dans le centre des congrès lors d’un panel sur l’environnement fermé au public. Elle est convaincue que nous pouvons encore changer les choses, chacun autant que nous sommes. «On n’est jamais trop petit pour faire une différence», a-t-elle insisté. Bien sûr des changements politiques sont également nécessaires.

«Je leur dirais qu’ils ont commis un crime contre l’humanité»: telle est la réponse qu’a donnée Greta Thunberg à un journaliste qui lui demandait ce qu’elle dirait aux représentants de l’industrie pétrolière et gazière. Et de préciser qu’ils savent depuis des décennies les conséquences de leur industrie, mais ont continué quand même.

Avec des élèves suisses

La jeune Suédoise, suivie par une horde de journalistes, s’est ensuite rendue un peu plus loin sur la Promenade. Elle s’est assise dans la neige à un carrefour proche du centre des congrès pour manifester, accompagnée de son habituelle pancarte sur laquelle est écrit «grève de l’école pour le climat».

 

 

Elle a été rejointe dans un premier temps par une dizaine d’élèves suisses. D’autres sont arrivés par la suite. En tout, ils étaient une cinquantaine. Sur les pancartes qu’ils tenaient figuraient des slogans tels que «Il n’y a pas de planète B» ou «Nous ne pouvons pas résoudre le problème avec le système qui l’a créé».

Une volonté à toute épreuve

Pour Greta Thunberg, la grève est devenue une activité hebdomadaire. Depuis août 2018, elle manifeste chaque vendredi devant le parlement à Stockholm pour exiger des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique.

«Je ne me considère pas comme forte, mais j’ai une forte volonté», a confié l’adolescente, qui se décrit comme quelqu’un de sensible et introvertie. Durant son temps libre, elle aime passer du temps avec ses deux chiens, Moses et Roxy, et écrire.

Vocation précoce

Sa préoccupation pour les questions climatiques a commencé vers 7-8 ans après avoir vu des films sur la pollution et les ours polaires à l’école. «Ca m’a rendu très triste. Comment se pouvait-il qu’il y ait une crise existentielle qui menace toute notre existence et qu’on n’en parlait presque pas», a-t-elle indiqué, la voix pleine d’émotion. Elle a ensuite été complètement déprimée, n’arrivait plus à manger ni à aller à l’école.

La situation s’est améliorée lorsqu’elle a parlé de ses préoccupations à ses parents, puis les a obligés à se renseigner sur le sujet et finalement à changer leur style de vie. Ayant renoncé à prendre l’avion, sa mère, une chanteuse d’opéra, a même dû changer de carrière.

En raison de sa nouvelle notoriété, la vie de l’adolescente a beaucoup changé ces derniers mois, un changement qu’elle juge positif: «J’ai plus d’énergie. Je suis plus heureuse parce que j’ai trouvé du sens, quelque chose à faire».

Votre publicité ici avec IMPACT_medias