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Votations: les Vaudois ne veulent pas d'une assurance dentaire obligatoire

Les Vaudois ont rejeté à 57.57% l'initiative pour une assurance dentaire obligatoire. Ce score honorable démontre toutefois que la population souhaite des solutions.

04 mars 2018, 14:45
/ Màj. le 04 mars 2018 à 18:55
Le score honorable de l’initiative démontre que la population souhaite des solutions. (illustration)

Les Vaudois ne veulent pas d'une assurance dentaire obligatoire. L'initiative du POP et de Solidarités a été rejetée par 57,57% des votants. La participation s'est montée à 55,67%.

Le projet visait un accès aux soins dentaires garanti pour tous. Il était soutenu par la majorité de gauche du Conseil d'Etat, les Verts, le PS et le PDC, les syndicats et diverses associations.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 300 millions par an. Le contour exact et les prestations de base remboursées auraient dû être précisés par la suite par le Parlement.

"Le peuple a tranché sur une question de fond dans une proportion que j'attendais", a déclaré le conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard. Le résultat, plus de 42% en faveur de l'initiative, a montré que le problème est admis: dans le canton, entre 10 et 20% de la population n'arrive pas à payer ses soins dentaires.

Ouvrir la discussion

"Ce vote a eu le mérite d'ouvrir la discussion. Il appartient désormais aux forces politiques et aux dentistes de trouver des solutions ciblées", a poursuivi le ministre en charge de la santé. Du côté du PLR, il y a, selon lui, des parlementaires qui pensent qu'il y a quelque chose à faire.

Le Conseil d'Etat est à disposition avec un projet de loi, rappelle-t-il. Il avait en effet opposé à l'initiative un contre-projet qui comprenait des mesures plus ciblées. Ce dernier avait été refusé par la droite et la gauche de la gauche du Parlement, donnant un coup de canif au compromis dynamique à la vaudoise.

Le conseiller d'Etat a estimé dimanche que, s'il avait été soumis au vote, le contre-projet aurait constitué "un modèle crédible de mise en oeuvre. Il aurait obtenu les 10% qui manquent", a-t-il relevé.

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