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Vie familiale: les Suisses davantage favorables au temps partiel que leurs voisins

Les hommes suisses semblent plus égalitaires que leurs voisins allemands et autrichiens dans le partage des tâches éducatives. Pour une majorité d'entre eux, réduire son temps de travail garantit un meilleur équilibre en tant que père de famille, selon un sondage.

30 juin 2015, 13:05
Aujourd'hui, en Suisse, 38% des couples avec enfants et 54% des familles monoparentales confient régulièrement leurs enfants à des tiers.

Sur mandat de l'agence de rencontre Parship.ch, l'institut Marketagent a réuni en mai dernier les réponses de 1000 personnes vivant en Suisse alémanique et en Suisse romande. Les résultats de ce sondage ont été rendus publics mardi. Ils révèlent que les Helvètes sont ouverts au temps partiel.

En Suisse, 54% des hommes de 18 à 39 ans et 52% de ceux de 40 à 69 ans voient en effet dans le travail à temps partiel la situation professionnelle permettant la vie familiale la plus remplie. En comparaison, seul un tiers des Allemands de 18 à 39 ans et un quart de ceux de 40 à 69 ans sont de cet avis. En Autriche, cette proportion atteint seulement un quart pour les deux catégories d'âge.

Confort matériel en tête malgré tout

Si les hommes suisses approuvent le travail à temps partiel, ils ne semblent toutefois pas prêts à renoncer à leur confort matériel. Une écrasante majorité de 93% d'hommes et de 92% des femmes affirment accorder de l'importance à l'indépendance financière.

Ce critère devance les autres attentes des Helvètes face à leur travail: du plaisir, un environnement professionnel agréable et une activité variée. Dans la vie en général, les Suisses de moins de 40 ans recherchent en priorité du plaisir et du divertissement (39%), de la liberté et de l'indépendance (37%) ainsi que le calme et l'équilibre (31%).

Le succès, la carrière et la richesse financière ne recueillent que 26% des avis favorables. Le zèle, l'orgueil et la performance ne trouvent grâce qu'auprès de 10% des jeunes Suisses, contrairement aux idées reçues. La réputation et la reconnaissance leur semblent carrément futiles: seuls 5% y voient un objectif à atteindre.

Parmi les valeurs à transmettre aux enfants, 59% des hommes citent le courage en général, la confiance en soi et le courage civique, 49% évoquent la sécurité affective et la chaleur humaine. Le zèle, l'orgueil et la performance recueillent 34% des avis favorables. Le succès, la richesse matérielle et la carrière réalisent un véritable flop: seuls 5% des sondés y voient des valeurs à transmettre.

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