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Victime de placements forcés dans l'enfance, elle sort du silence

Née à Coire et établie en Valais depuis seize ans, la septuagénaire vient d'envoyer une demande d'indemnisation à Berne pour son enfance volée.

25 févr. 2015, 00:01
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Des fleurs qui commencent à pousser devant la maison. Un soleil resplendissant. La vie reprend tranquillement ses droits. Un peu comme dans l'existence de Margrit Künzli (70 ans) qui savoure chaque instant dans son chalet de Vernamiège. Elle apprécie chaque seconde depuis ses 42 ans - le point de départ de sa deuxième vie, la partie lumineuse.

Jusqu'alors, Margrit Künzli a vécu un parcours chaotique et douloureux. Elle est l'une des milliers d'enfants placés de force dans des institutions ou des familles en Suisse jusqu'en 1981. Il y a quelques semaines, Margrit Künzli a décidé de faire valoir ses droits auprès du centre LAVI (loi sur l'aide aux victimes) de Sion. Elle a ensuite rempli un document relatant les faits pour l'envoyer à Berne. Afin de demander réparation et, surtout, d'être enfin reconnue dans son statut de victime. "On m'a quand même volé 42 ans de ma vie. C'est beaucoup",...

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