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Val-de-Ruz: une maladie contagieuse détectée chez des porcs

Un animal a dû être euthanasié dans une petite exploitation du Val-de-Ruz (NE), suite à la détection d’un cas de Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc. Des analyses sont en cours afin de déterminer si d’autres porcs ont été contaminés.

08 mai 2020, 14:38
Le Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc induit des problèmes au niveau de la reproduction ainsi que de la fièvre et des symptômes respiratoires. (photo symbolique).

Un cas de Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) a été diagnostiqué mardi dans une petite exploitation de la commune de Val-de-Ruz (NE) détenant quelques porcs, en tant qu’animaux de compagnie. L’animal malade a dû être euthanasié.

«Cette maladie d’origine virale est très contagieuse et parfois mortelle pour les porcs mais sans danger pour l’être humain. La viande de porc peut être également consommée sans danger», a indiqué vendredi le vétérinaire cantonal neuchâtelois dans un communiqué.

Modes de transmission

Le Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) induit pour l’animal des problèmes au niveau de la reproduction, avec des baisses de fertilité, des porcelets chétifs, ainsi que de la fièvre et des symptômes respiratoires (toux, éternuements, difficultés respiratoires). Le mode de transmission s’effectue principalement par contact direct entre les porcs, par le matériel contaminé, par l’insémination artificielle, mais aussi par l’air et le vent.

Alors que cette maladie est présente dans le monde entier et fait des ravages importants dans tous les pays voisins, la Suisse est indemne de cette épizootie à l’exception d’un foyer en 2012, dû à une importation de semence contaminée. L’introduction actuelle du SDRP semble être due à une importation illégale de porcs depuis l’étranger.

Empêcher la propagation

Des mesures strictes ont immédiatement été mises en place afin d’empêcher la propagation du virus et d’éradiquer la maladie. Des analyses sont en cours afin de déterminer si d’autres porcs ont été contaminés. A plus large échelle, les porcheries à proximité du foyer feront l’objet d’une surveillance au moyen de prises de sang par sondage.

Les agriculteurs concernés en seront informés directement par le Service de la consommation et des affaires vétérinaires ces prochains jours. «Le SDRP est une épizootie à éradiquer et, à ce titre, soumise à déclaration obligatoire. Toute personne qui détient des porcs est tenue d’annoncer les cas suspects à son vétérinaire d’exploitation», peut-on lire dans le communiqué.

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