L’annonce était attendue. Président du conseil d’administration depuis 2016, âgé de 68 ans, le Fribourgeois Urs Schwaller fera ses adieux à La Poste en décembre. Entretien avec l’ancien sénateur démocrate-chrétien.
Lorsque vous entrez en fonction en 2016, vous attendiez-vous aux péripéties vécues durant vos mandats?
Urs Schwaller: Évidemment pas. La Poste reste certes une entreprise de 50’000 personnes et beaucoup d’événements s’y produisent, mais les infractions commises par notre filiale CarPostal étaient totalement inattendues. Nous avons cependant réagi au plus vite, en remboursant les montants détournés – et même davantage – à la Confédération, aux cantons et aux communes, en nous séparant des dirigeants responsables et en restructurant l’entreprise.
On peut imaginer que vous espériez vivre un mandat tranquille…
Durant ma carrière, j’ai assuré passablement d’engagements dans différentes entreprises et cela m’a appris qu’un mandat tranquille n’existe pas. La Poste, avec ses nombreux secteurs d’activités, exige un investissement de...