En politique, si ce que l’on défend est important, ce que l’on représente en tant que personne l’est plus que jamais. Le tandem formé par le Valaisan Mathias Reynard et la Zurichoise Priska Seiler Graf, en lice pour la coprésidence du Parti socialiste suisse, les 4 et 5 avril, à Bâle, incarne bien cette tendance. En pleine campagne, il entend «représenter plus amplement les membres du parti».
Mathias Reynard semble en effet avoir tiré la leçon du résultat des dernières élections au Conseil des Etats, où les Valaisans avaient le choix entre une femme et le féminisme. Malgré un score inédit pour le PS, avec 1370 voix de retard sur la PDC Marianne Maret, il n’a pas réussi à rompre l’hégémonie démocrate-chrétienne valaisanne à la Chambre haute. Dans une élection historique pour l’avancée féminine au Parlement, les Valaisans ont préféré la femme.
Alors, quand le Fribourgeois Christian Levrat a...