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Une justice sous tension

Yves Donzallaz, affilié à l’UDC, et tous les juges fédéraux ont été réélus par l’Assemblée fédérale hier.

24 sept. 2020, 00:01
Matthias Aebischer, Nationalrat SP-BE, wirft waehrend der vereinigten Bundesversammlung seinen Wahlzettel fuer die Wahl des Bundesgerichts in die Wahlurne, waehrend der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete, am Mittwoch, 23. September 2020, im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) ArcInfo

Cela n’aurait dû être qu’une simple formalité. Hier matin, l’Assemblée fédérale, soit les deux Chambres réunies, a procédé à la réélection des juges du Tribunal fédéral pour un nouveau mandat de six ans. Mais voilà que l’affaire Donzallaz a transformé cette formalité en imbroglio politique, avec pour enjeu rien de moins que l’indépendance des trois pouvoirs (gouvernement, parlement, justice).

C’est l’UDC qui a mis le feu aux poudres, il y a quelques semaines, en proposant de ne pas réélire l’un des juges portant ses couleurs, le Valaisan Yves Donzallaz, au motif que celui-ci ne défendait plus les valeurs du parti. Parmi les reproches, une décision du Tribunal fédéral (TF) remontant à cinq ans, qui donne la primauté à l’accord sur la libre circulation par rapport à la gestion autonome de la migration, telle que le demande l’initiative du parti «contre l’immigration de masse».

Le PS se retrouve seul

Les...

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