Cela n’aurait dû être qu’une simple formalité. Hier matin, l’Assemblée fédérale, soit les deux Chambres réunies, a procédé à la réélection des juges du Tribunal fédéral pour un nouveau mandat de six ans. Mais voilà que l’affaire Donzallaz a transformé cette formalité en imbroglio politique, avec pour enjeu rien de moins que l’indépendance des trois pouvoirs (gouvernement, parlement, justice).
C’est l’UDC qui a mis le feu aux poudres, il y a quelques semaines, en proposant de ne pas réélire l’un des juges portant ses couleurs, le Valaisan Yves Donzallaz, au motif que celui-ci ne défendait plus les valeurs du parti. Parmi les reproches, une décision du Tribunal fédéral (TF) remontant à cinq ans, qui donne la primauté à l’accord sur la libre circulation par rapport à la gestion autonome de la migration, telle que le demande l’initiative du parti «contre l’immigration de masse».
Le PS se retrouve seul
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