Au nom du Conseil fédéral, Simonetta Sommaruga estime que l'initiative «pour la protection face à la violence des armes» a rempli son rôle d'aiguillon. Aussi, aujourd'hui, les bases légales sont-elles suffisantes pour garantir cette protection.
Lancement de campagne un peu feutré, hier, en vue du scrutin du 13 février. Il revenait à Simonetta Sommaruga de présenter la position du Conseil fédéral contre l'initiative populaire socialiste «pour la protection face à la violence des armes» - une initiative qu'elle avait soutenue comme parlementaire. «Ma tâche consiste à donner l'avis du gouvernement, mais je ne pense pas que le peuple attende de moi que je change mon avis personnel», précise-t-elle.
Elle a donc donné les arguments qui ont amené la majorité du gouvernement à s'opposer à ce texte, rappelant en préambule que la Constitution obligeait déjà la Confédération à «légiférer afin de lutter contre l'usage abusif d'armes, d'accessoires...