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Une alliance surprise lorgne sur les milliards de la BNS

L’un socialiste, l’autre UDC, deux sénateurs estiment que les gains générés par les taux négatifs devraient revenir à la prévoyance vieillesse.

06 févr. 2019, 00:01
Bundesrat Alain Berset, Mitte, diskutiert nach Ende der Debatte um die Reform der Altersvorsorge mit Paul Rechsteiner, SP-SG, rechts, und Alex Kuprecht, SVP-SZ, im Staenderat, am Dienstag, 15. September 2015, an der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ SESSION STAENDERAT

Le Conseil des Etats est coutumier des alliances politiques qui donnent un coup de fouet à des dossiers au point mort. C’est arrivé à plusieurs reprises dans le domaine de la prévoyance vieillesse. Dernière en date, une coalition PS-PDC-PLR est à l’origine du compromis sur la fiscalité et l’AVS, qui sera soumis au vote populaire le 19 mai. Mais de là à voir la gauche et l’UDC travailler ensemble dans ce secteur, il y a de la marge. Les sénateurs Paul Rechsteiner (PS, SG) et Alex Kuprecht (UDC, SZ), deux poids lourds de la politique suisse, ont franchi le pas.

Comme la «SonntagsZeitung» l’a dévoilé ce week-end, tous deux estiment que les gains retirés par la Banque nationale suisse (BNS) des taux négatifs devraient revenir à l’AVS et au deuxième pilier. Près de deux milliards de francs par année sont en jeu.

Ueli Maurer consulté

L’idée est caressée depuis...

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