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Un Suisse barre le géant Maersk

Nouveau dirigeant au sein de Maersk, le Fribourgeois Vincent Clerc doit opérer les mutations du numéro un mondial, entre numérisation et vague verte. Le coronavirus joue les perturbateurs.

04 mars 2020, 00:01
A picture of the large containership m/v Elly Maersk of Maersk Line arriving at the APM terminal in the port of Zeebrugge, Belgium, 22 September 2007. The Elly Maersk is the biggest containership in the world.  (KEYSTONE/EPA/PETER DECONINCK) BELGIUM OUT BELGIUM CONTAINERSHIP

Vous êtes sur les dents à cause de cette épidémie?

Oui, notre activité est clairement freinée. La Chine est notre principal pays d’activité, et beaucoup d’entreprises y sont fermées. La semaine passée, entre 20 et 30% des cargos n’ont pas pu opérer en Chine. Nous devons adapter la taille de notre réseau à la demande, qui est en baisse sur le court terme, ce qui est plus facile à dire qu’à faire!

Redoutez-vous un fort impact sur le chiffre d’affaires de Maersk, qui a déjà connu un léger recul en 2019?

Ce virus aura un impact significatif sur notre chiffre d’affaires à court terme, étant donné qu’une grande partie des usines chinoises restent fermées plus longtemps que d’habitude. Nous sommes habitués à avoir une demande qui bouge en dents de scie. Le commerce mondial est très sensible aux soubresauts de l’économie, comme la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la...

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