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Un sommeil sous surveillance

Le Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil installé dans les sous-sols du Chuv s'attelle à comprendre et soigner les tracas de nos nuits.

01 juil. 2011, 05:02

Un fil bleu, un jaune, un vert, un rouge, un gris. Puis, un blanc, un noir, un rose et puis un autre fil, encore un. Une valse de couleurs qui relie directement tête, buste, bras et jambes, au mur. Depuis huit heures déjà. Le smartphone affiche un peu plus de 5h30. Allongé dans le noir, filmé sous une lumière infrarouge, votre tout nouveau cordon ombilical bien arrimé à la console murale, vous replongez dans un léger sommeil, laissez filer, défiler le fil des événements de la soirée...

La veille, peu avant 20h, alors que le ciel déverse toute sa rage sur Lausanne, les couloirs du premier sous-sol du Chuv sont déserts. Accroché à son plafond, le panneau indique "Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil" (Cirs). Sur votre droite, derrière la porte du service concerné, une hôtesse, blonde, en blouse blanche, vous accueille. Quelques minutes passent. Lunettes sur le...

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