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Un revenu fictif sur le ballant

L’abolition de la valeur locative bute sur le nœud gordien de la déduction des intérêts hypothécaires.

16 févr. 2019, 00:01
Die Ueberbauung Le Lignon in Vernier bei Genf, am Dienstag, 6. Mai 2008. Mit ueber einem Kilometer Laenge gilt der Komplex als eines der laengsten Gebaeude der Welt. 2700 Wohnungen gibt es hier, zum Hauptgebaeude gehoeren auch zwei Hochhaeuser, je 26 und 30 Etagen hoch. Konzipiert fuer 10 000 Menschen, wird Le Lignon heute von knapp 6000 Personen bewohnt. Der Anteil der Jungen ist ueberdurchschnittlich hoch, viele Mieter stammen aus sozial schwaecheren Schichten. Jetzt will der Kanton Genf dieses architektonische Ensemble unter Denkmalschutz stellen. (KEYSTONE/Salvatore di Nolfi) SCHWEIZ UEBERBAUUNG LIGNON

C’est l’époque où l’on remplit sa déclaration d’impôt. De nombreux propriétaires de maison ou d’appartement tiquent sur la petite ligne qui les contraint à déclarer un revenu fictif correspondant à ce qu’ils percevraient en cas de location de leur logement à un tiers. Il est vrai qu’en contrepartie de cette valeur locative ajoutée à leur revenu, ils peuvent déduire les frais d’entretien et, surtout, les intérêts hypothécaires, mais ce n’est fiscalement intéressant qu’en cas de fort endettement.

Le système est critiqué de toutes parts, car il présente un gros défaut: il dissuade les propriétaires de rembourser leur dette. «La dette publique de la Suisse est en baisse, par contre sa dette privée ne cesse d’augmenter», souligne le PDC soleurois Pirmin Bischof, président de la commission de l’énergie et des redevances du Conseil des Etats. «La Suisse détient le record européen de l’endettement. Il suffirait que les taux hypothécaires remontent...

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