Quelque 2000 personnes à Bâle et 600 à Berne ont manifesté hier contre le nucléaire. Se joignant aux mouvements de protestation français et allemand, ils ont exigé un arrêt immédiat des centrales, notamment celle de Fessenheim, située à 35 kilomètres de Bâle.
Dans la ville rhénane, les antinucléaires se sont réunis sur la passerelle des trois pays, un pont entre les villes de Huningue (F) et de Weil-am-Rhein (D) à quelques encablures de la frontière helvétique. Des actions similaires se sont tenues sur une douzaine d'autres ponts le long du Rhin, notamment à Strasbourg.
Des slogans tels que "Energie atomique non-merci" ou "Fessenheim casse-toi" étaient lisibles sur les banderoles. "Un avenir sans centrales nucléaires est possible si la volonté politique existe", a déclaré le président du Conseil d'Etat bâlois Guy Morin.
Nucléaire et pacifisme
A Berne, quelque 600 personnes ont pris part le long de l'Aar à la 9e édition...