Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Un non aurait de graves répercussions»

Pour la cheffe du Département fédéral de Justice et police, Karin Keller-Sutter, refuser la loi sur les armes signifierait une probable sortie de l’Espace Schengen.

29 mars 2019, 00:01
Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale
Photo Lib / Charly Rappo, Berne, 27.03.2019

Les Suisses sont conviés aux urnes, le 19 mai, pour s’exprimer sur la reprise de la directive européenne sur les armes dans le cadre des Accords de Schengen. Les référendaires dénoncent un nouveau «diktat de l’UE» destiné à affaiblir les Suisses en leur retirant leurs défenses. Le Conseil fédéral assure qu’il n’en sera rien. A l’occasion de la première interview accordée depuis son entrée en fonction, la nouvelle ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter, affiche ses craintes face aux conséquences d’une sortie de l’espace Schengen.

Avez-vous déjà utilisé une arme à feu?

Oui, j’ai fait un cours de tir et j’ai parfois utilisé le pistolet d’ordonnance de mon mari. J’aimais bien ça mais, étant myope, je n’étais pas très douée.

Cette révision de la loi sur les armes a été marquée par les attentats de Paris, en 2015. Les mesures annoncées peuvent-elles vraiment protéger la Suisse contre un attentat...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias