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Un mouvement devenu repoussoir

Le Nomes fête ses vingt ans ce samedi, mais les europhiles se font discrets ces dernières années.

04 mai 2018, 00:01
ZUR MELDUNG, DASS DIE SCHWEIZ UND DIE EU HEUTE DAS "KROATIEN-PROTOKOLL" UNTERSCHREIBEN, STELLEN WIR IHNEN AM FREITAG, 4. MAERZ 2016, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG -    A hoisted EU and Swiss flag fly in the wind in Zuerich, Switzerland, on May 18, 2015. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Eine gehisste EU und Schweizer Fahne flattern im Wind, aufgenommen am 18. Mai 2015 in Zuerich. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ EU KROATIEN PROTOKOLL

Le Nouveau mouvement européen suisse (Nomes) fête ses vingt ans demain, à Berne, dans une certaine indifférence. Cela est à l’image de la décrépitude du rêve d’adhésion à l’UE, qui s’est envolé dans les incessantes querelles de couple entre Bruxelles et la Confédération.

Le Nomes est né en 1998 de la fusion de plusieurs mouvements europhiles qui s’étaient unis derrière le lancement de l’initiative populaire «Oui à l’Europe». Son net rejet par le peuple en 2001 (77%), puis l’abandon en 2006 par le Conseil fédéral de l’adhésion à l’UE comme objectif stratégique ont contribué à mettre le mouvement sur la touche, en donnant une image de club de doux rêveurs.

«Le Nomes est inutile»

Yves Nidegger n’hésite pas à le tacler: «Le Nomes devrait fermer boutique. Il est inutile parce que fondé sur une illusion.» Pour l’UDC genevois, c’était une illusion encore largement répandue dans les années 1990: «Presque...

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