Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un monstre en plastique de Greenpeace dénonce le suremballage à travers la Suisse

Réalisé avec des emballages repêchés dans la mer ou récupérés sur les plages, un monstre dénonce à travers la Suisse la pollution due au plastique à usage unique. Une action de Greenpeace qui vise particulièrement Nestlé, "un des principaux pollueurs de la planète par le plastique".

10 avr. 2019, 20:30
Le monstre est constitué d'emballages Nestlé à usage unique en plastique qui ont été retirés de la mer aux Philippines ou ramassés lors de nettoyages de plages.

Un énorme monstre fait de plastique récupéré en mer et sur les plages par Greenpeace sillonne la Suisse de Bâle à Lausanne. Il s’est arrêté mercredi à Neuchâtel où l’action a mobilisé de nombreux enfants, selon l’ONG.

Celle-ci veut avant tout dénoncer la pollution due au plastique à usage unique qui finit par créer de véritables continents de déchets dans les océans. Or avec Unilever aux Pays-Bas, Nestlé est un des principaux pollueurs de la planète par le plastique, écrit Greenpace dans un communiqué.

C’est pour cette raison que le monstre en plastique défile aux Pays-Bas et en Suisse. Le monstre est constitué d’emballages Nestlé à usage unique en plastique qui ont été retirés de la mer aux Philippines ou ramassés lors de nettoyages de plages.

 

 

L’entreprise de Vevey a été identifiée dans le groupe de tête des principales entreprises qui polluent la planète en septembre 2018, quand Greenpeace a nettoyé 239 plages dans 42 pays avec les plus de 1400 organisations qui composent le mouvement Break Free From Plastic. Une autre enquête a montré qu’aucune entreprise ne peut présenter de plan concret ou d’engagements sur la réduction de la quantité totale d’articles jetables en plastique qu’elle produit, affirme Greenpeace.

Nestlé a fini par reconnaître que la planète affronte une crise du plastique et que le recyclage ne résoudra pas le problème à lui tout seul, selon Romain Roustant, porte-parole du groupe régional neuchâtelois de Greenpeace. L’annonce du passage à d’autres emballages jetables ou à usage unique ne résoudra toutefois pas le problème, mais ne fera que le déplacer, précise-t-il.

 

 

Le papier a en effet besoin de cellulose pour laquelle on défriche des forêts primaires importantes pour le climat et/ou pour laquelle on crée des monocultures nocives pour la biodiversité. Le plastique d’origine végétale utilise aussi de précieuses ressources et ne se composte/décompose qu’à peine dans l’eau.

Malgré l’engagement public des multinationales à vouloir réduire les déchets plastiques avec plus de recyclage, celles-ci n’ont présenté aucun plan pour montrer comment elles entendent affronter le problème, freiner leur production croissante de plastique à usage unique et encore moins comment l’arrêter. Cela signifie que le monstre de plastique n’en finit pas de croître, s’inquiète encore Greenpeace qui termine son action samedi à Lausanne.

 

En savoir plus : Le site de Greenpeace Suisse

Votre publicité ici avec IMPACT_medias