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Un ministre à l’arrêt

Johann Schneider-Ammann, le ministre de l’Economie, a été averti neuf fois avant la débâcle de la flotte marchande suisse de haute mer. Mais il a peu réagi.

19 juil. 2018, 00:01
Bundesrat Johann Schneider-Ammann aeussert sich zur Mindestlohn-Initiative, am Dienstag, 25. Februar 2014, in Bern. Die Volksinitiative "Fuer den Schutz fairer Loehne" (Mindestlohn-Initiative) kommt am 18. Mai 2014 zur Abstimmung.  (KEYSTONE/ Peter Schneider) SCHWEIZ MINDESTLOHNINITIATIVE BUNDESRAT

Deux cent quinze millions de francs. C’est le trou creusé en 2017 dans la caisse fédérale par une partie de la flotte suisse de haute mer. La Confédération paie au prix fort les déboires des compagnies privées, elle qui s’était portée caution de leurs prêts bancaires (lire ci-dessous). Et la facture pourrait s’alourdir: l’administration a mis cent millions supplémentaires de côté: elle a constaté qu’une autre société vivait des heures difficiles.

L’heure de déterminer les responsabilités a sonné. Dans un rapport récent, les commissions de gestion, haute surveillance parlementaire, n’ont pas été tendres avec l’autorité de tutelle, le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Elles le taxent de passivité. Le ministère n’a, en effet, que peu réagi aux neuf (!) notes d’information qui l’ont averti des grosses difficultés de certains navires. Et ce, depuis 2011.

Nous avons obtenu, grâce à la loi sur...

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