Souffleuse, bournelier, mouilleur. Des mots étranges et surprenants. Des professions méconnues et qui ont pourtant toutes existé en Suisse et marqué l’exploitation salifère. Ce «petit peuple des travailleurs du sel» est aujourd’hui mis en lumière dans un ouvrage.
A l’origine de ce projet, l’association chablaisienne Cum Grano Salis (dicton latin qui signifie «mettre son grain de sel»). Forte d’une centaine de membres, elle est l’unique association en Suisse romande dédiée à la mise en valeur de l’histoire du sel.
Des ouvriers au quotidien si particulier
Après avoir valorisé l’ensemble du patrimoine salifère du Chablais vaudois, avec la création du Sentier du sel notamment, Cum Grano Salis s’est offert, pour son 10e anniversaire, l’édition d’un ouvrage sur le travail quotidien dans les mines de sel. «Nous avons souhaité rendre hommage à ces obscurs ouvriers travaillant à l’exploitation du sel ignigène dispersé dans le roc», raconte Sandrina Cirafici, présidente de l’association et...