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Un «drapeau» suisse sur la Lune, des cloches pas bruyantes et l’attitude scandaleuse des fans de GC… l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. On apprend notamment que le premier «drapeau» déployé sur la Lune était suisse, que le son des cloches des vaches helvétiques n’est pas un bruit et que l’attitude des fans de GC à Sion a fait parler d’elle au-delà de nos frontières.

20 mars 2019, 11:55
Chaque semaine, nous parcourons les médias du monde pour voir ce que nos confrères ont retenu de l'actualité suisse.

Le son des cloches suisses n’est pas un bruit

Lasse des conflits liés aux nuisances sonores des cloches de vaches, la commune zurichoise de Bauma s’est simplifié la tâche: désormais, le son de ces cloches ne sera plus considéré comme du bruit, ce qui exclut toute plainte civile.

Cette décision originale, qui fait figure de première en Suisse, a visiblement retenu l’attention de plusieurs médias hispanophones. «En Suisse, un pays qui aime la paix et la tranquillité, de nombreuses localités prennent des mesures strictes pour tenter de minimiser les bruits nocturnes ou même le dimanche», explique le quotidien La Vanguardia

 

 

Dans la même région, en 2015, plusieurs habitants avaient poursuivi en justice un agriculteur, lequel avait dû enlever les cloches de ses vaches durant la nuit, rappelle le journal péruvien El Comercio. Cette décision helvétique va-t-elle inspirer des localités étrangères?

Le premier drapeau sur la Lune était-il suisse?

C’est Europe 1 qui nous l’apprend, ou qui nous le rappelle: le premier «drapeau» déployé sur la Lune est suisse. «L’image de la bannière étoilée plantée sur le sol lunaire est passée à la postérité. Mais c’est un autre pays qui a eu le privilège de voir ses couleurs être déployés sur notre satellite en premier», explique la radio française, citant Alain Cirou, consultant scientifique. 

 

 

Et pour cause: le jour des premiers pas de l’homme sur la Lune, en 1969, une expérience scientifique a été menée sur le sattelite afin de collecter les particules venant du soleil. Le dispositif avait été développé par le physicien helvétique Johannes Geiss et consistait en une feuille d’aluminium qu’il fallait dérouler sur un piquet auquel elle était rattachée. Johannes Geiss avait alors convaincu la Nasa de déployer ce «drapeau» avant le drapeau américain, afin de maximiser son temps d’exposition.

Selon Europe 1, il y avait un vrai petit drapeau suisse dans le rouleau de papier d’aluminium, mais ce n’est pas le cas, selon l’Agence spatiale européenne. Sur son site, l’ESA raconte «que quelqu’un avait suggéré de placer un drapeau suisse dans le rouleau de papier d’aluminium, de sorte qu’il s’agisse du premier drapeau placé par l’homme sur la Lune». Le drapeau suisse sur la Lune ne reste donc qu’une image, représentée par la feuille d’aluminium accrochée au petit piquet.

La folie scandaleuse des pyros en Suisse

Samedi dernier, la rencontre de Super League entre le FC Sion et Grasshopper a été interrompue en raison des débordements provoqués par les supporters zurichois, lesquels avaient notamment lancé des engins pyrotechniques sur le terrain.

 

 

Cette attitude a fait le tour des médias suisses, mais pas uniquement. «Pendant plusieurs minutes, les joueurs, entraîneurs et les gardiens ont tout fait pour tenter de calmer ce chaos et éviter l’interruption du match, en vain», rapporte le quotidien allemand Bild, qui fait référence, dans son titre, à la «folie des pyros en Suisse». La chaîne de télévision allemande Sport1 parle quant à elle de scènes scandaleuses. Pour le quotidien autrichien Heute, Grasshopper s’enfonce de plus en plus profondément dans le chaos.

Des événements historiques sous forme de maquettes

Depuis plusieurs années, les Zurichois Jojakim Cortis et Adrian Sonderegger reconstituent des événements historiques sous forme de maquettes avec différents matériaux comme du bois, du tissu, du coton, du plâtre ou encore du carton. Et leur série, baptisée «Icons» a un écho international, puisque le très influent New York Times y a consacré tout un article.

 

 

Le quotidien américain se penche notamment sur leur reconstitution des attentats du 11 septembre 2001. «Regardez de plus près et vous verrez que l’avion est retenu par des ficelles, que le nuage nocif est fait de coton et que la grille des fenêtres n’est pas parfaitement droite. Et cette antenne est-elle faite de papier?»

Le site du New York Times dévoile ainsi plusieurs œuvres de  Jojakim Cortis et Adrian Sonderegger. Une jolie vitrine pour le duo helvétique.

 

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