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Un data center russe chez les Helvètes, la folle histoire d'un couple vaudois et des voitures sans chauffeur, l'actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. Au menu du jour, une société russe veut ouvrir un data center en Suisse pour parer des accusations d'espionnage, des Lausannois la bague au doigt 20 ans après, ou encore la sécurité des véhicules autonomes remise en question.

21 mars 2018, 12:55
La Suisse attire les regards des médias internationaux.

Comme chaque semaine, nous effectuons un tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce que l’on pense ailleurs de la petite Helvétie.

L'histoire touchante d'un couple vaudois traverse la frontière

L'histoire de Carole et Micha, repérée par 20 minutes, n'a pas laissé insensible nos confrères du Dauphiné, en France voisine. Lors des préparatifs de leur mariage, les Lausannois ont découvert un cliché de 1986 que la maman du désormais jeune marié avait sorti d'un ancien album photos. Sur la photo, des enfants - dont le jeune Micha - s'amusent dans une piscine à balles. En découvrant le cliché, Carole s'étonne de voir une petite fille qui lui ressemble. Intriguée, elle en fait part à ses parents qui ressorte une photo prise le même jour, au même endroit. Les amoureux s'étaient en fait, sans le savoir, rencontrés pour la première fois à cette occasion.

 

 

Comme pour boucler la boucle, Micha et Carole ont refait la même photo. Sauf que cette fois-ci, chacun arbore fièrement son alliance au doigt.

 

Un data center russe en Suisse

Basé à Moscou, Kaspersky Lab, un des principaux éditeurs mondiaux de logiciels anti-virus, prévoit d'ouvrir un data center en Suisse pour répondre aux accusations selon lesquelles la Russie exploite le logiciel de la société pour espionner ses clients, rapporte l'agence de presse Reuters.

 

 

Selon une source anonyme proche du dossier citée par Reuters, les récentes accusations par les Etats-Unis d’espionnage de clients via ses logiciels pour le compte des renseignements russes expliquerait la création du centre de données. 

Selon les documents consultés par Reuters, Kaspersky Lab a baptisé l’un des ses futurs centres de données le «Swiss Transparency Centre». Ce dernier aura pour mandat de collecter et d'analyser les fichiers identifiés comme suspects sur les ordinateurs des dizaines de millions de clients de Kaspersky aux Etats-Unis et dans l'Union européenne. Les données des autres clients continueront à transiter vers le centre de données de Moscou, informe l'ICTjournal.

 

Des voitures sans pilote, de l'Australie à la Suisse en passant par la France

Alors qu'une femme a été mortellement percutée par une voiture à conduite autonome d'Uber dans la nuit de dimanche à lundi dernier, dans l'Etat d'Arizona aux Etats-Unis, nos confrères de France Inter  reviennent sur l'essor des véhicules sans conducteur à travers le monde.

Ces derniers soulignent que des voitures autonomes sillonnent les rues de Lyon mais aussi "de Sion, en Suisse, ou Perth en Australie". Le média français s'interroge sur l'aspect sécuritaire de ces engins.

 

 

Si les navettes autonomes utilisées à Sion par CarPostal n'ont pas connu de couacs majeurs, l'une d'entre elles à tout de même heurté le coffre d'une camionnette de livraison. Les trois occupants à bord n'avaient pas été blessés dans l'accident.

C'est l'entreprise française Navya qui commercialise ces véhicules. Elle en a vendu à la ville de Sion, mais aussi à une université à Singapour ou à un aéroport en Nouvelle-Zélande."Les demandes viennent du monde entier et elles arrivent toutes les semaines", explique à France Inter Diego Isaac, responsable marketing et communication chez Navya.

 

Un chômage international

Le Parisien revient sur l'affaire d'une fraudeuse française qui touchait des allocations de chômage dans son pays, mais également en Suisse. La quarantenaire a reçu 69'000 francs de la caisse de chômage helvétique et 57'000 francs de Pôle emploi, en France, soit un total de 126'000 francs.

Déjà condamnée pour vol et abus de confiance, elle a assuré devant les juges qu'elle se sentait "dans son droit". Elle a pourtant falsifié des feuilles de paie de son employeur helvétique et avait déclaré sur l'honneur aux deux administrations qu'elle ne touchait aucune autre allocation. 

Le Parisien précise encore qu'il y a quelques semaines, la Française avait été contrôlée en flagrant délit de travail au noir dans un institut de beauté de Bellegarde-sur-Valserine (Ain), accueillant les clients en tenue, alors qu’elle était censée travailler de l’autre côté de la frontière.

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