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Un clip contre les châtiments corporels dans l'éducation

La fondation Protection de l'enfance Suisse a mis en ligne un clip afin d'affirmer que les châtiments corporels n'ont pas leur place dans l'éducation des enfants. Elle demande d'inscrire leur droit à une éducation non-violente dans le Code civil.

29 avr. 2016, 11:48
Le clip "Fouettez la crème, pas les enfants!" invite les parents et les personnes chargées de l’éducation à respecter le droit des enfants et à préserver leur intégrité physique et psychique.

Pour le "No hitting day", Protection de l’enfance Suisse publie un clip en ligne afin d'affirmer que les châtiments corporels n'ont pas leur place dans l'éducation des enfants. La fondation demande d'inscrire leur droit à une éducation non-violente dans le Code civil.

"Dans la vie de tous les jours, les enfants et les adolescents poussent parfois à bout leurs parents et les personnes qui s’occupent de leur éducation: malgré tout, les coups et autres traitements dégradants n’ont pas leur place dans l’éducation", lit-on vendredi dans un communiqué.

Le clip "Fouettez la crème, pas les enfants!" invite les parents et les personnes chargées de l’éducation à respecter le droit des enfants et à préserver leur intégrité physique et psychique.

Se référant à une étude de l’Université de Fribourg (2004), 35’000 enfants de moins de quatre ans se font régulièrement gifler, tirer par les cheveux et fesser. "Ce qu'une très grande partie des adultes considèrent comme un moyen d'éducation acceptable a des conséquences graves pour le développement des enfants et leur santé physique et psychique".

La fondation demande aux responsables politiques à l'échelon fédéral d'inscrire le droit de l'enfant au respect de son intégrité physique et psychique dans le droit civil et de compléter ainsi les normes existant en droit pénal. Il est nécessaire que les châtiments corporels soient clairement refusés comme moyen d’éducation, plaide-t-elle.

En Allemagne et en Suède, des normes juridiques appropriées associées à des mesures de sensibilisation étendues aboutissent à un recul notable et durable de la violence dans l’éducation, souligne la fondation. Ceci même chez les parents expressément favorables aux châtiments corporels et peu enclins à changer.

 

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