Elisabeth a enfin récupéré sa fille, à l’aube de ses 18 ans. «J’ai gagné devant la justice, mais tout le monde est perdant dans cette histoire», souffle-t-elle. La mère, grande blonde aux cheveux bouclés, sort de quatre ans de bras de fer avec le SPJ, le Service de protection de la jeunesse, qui avait placé sa fille en foyer. «Ils ont essayé de m’en éloigner. J’ai eu le sentiment de perdre mon enfant.»
Elle n’a pas raté, la semaine dernière, la publication du rapport de l’autorité de surveillance vaudoise sur le SPJ. Et une certaine ligne en particulier: la Cour des comptes recommande de «développer une communication plus claire et transparente avec les parents» et de les «intégrer» davantage aux bilans. Attablée dans un café, les yeux rivés sur la presse, elle réagit: «J’espère que ce rapport ne va pas finir dans un tiroir.»
Un groupe Facebook
Elle n’est pas...