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Travail forcé d’enfants: le patron de Nespresso répond à l’accusation

Selon le documentaire britannique Dispatches qui sera diffusé ce lundi soir, Nespresso a employé des enfants dans des exploitations de café au Guatemala. Le patron de la firme suisse a répondu en vidéo à l’accusation.

02 mars 2020, 10:47
Le siège de l'entreprise Nespresso est basé en Suisse. (Illustration)

Nespresso, visé par un documentaire britannique sur le travail des enfants qui sera diffusé lundi soir, a répondu aux accusations. Le patron de la filiale de Nestlé, Guillaume Le Cunff, a annoncé dans une vidéo avoir lancé une enquête et pris plusieurs mesures.

Le documentaire Dispatches, programmé ce lundi soir sur Channel 4, révèle que des exploitations de café fournissant Starbucks et Nespresso au Guatemala font travailler des enfants de moins de 13 ans «environ 40 heures par semaine dans des conditions exténuantes, récoltant du café pour un peu plus que ce que nous payons pour un café au lait chez Starbucks ou un paquet de capsules Nespresso», indique la chaîne de télévision sur son site.

 

 

Elle ajoute que «George Clooney, le visage de Nespresso, (…) s’est dit attristé par ces conclusions. Il a demandé au conseil d’administration de Nespresso d’en faire plus».

La réponse en vidéo

Guillaume Le Cunff, directeur général du fabricant de café en capsules, s’est fendu d’une vidéo, où il assure que «le travail des enfants n’a pas sa place dans notre chaîne logistique. C’est juste inacceptable».

Le travail des enfants n’a pas sa place dans notre chaîne logistique.
Guillaume Le Cunff, directeur général de Nespresso

Il a déclaré avoir envoyé du personnel sur place pour enquêter dans certaines fermes labellisées Rainforest Alliance afin de vérifier «si elles approvisionnent ou non Nespresso».

En attendant les résultats de l’enquête, le patron de la filiale du géant alimentaire veveysan affirme avoir pris plusieurs mesures «immédiates»: suspension des achats en provenance de ces exploitations, doublement du nombre d’agronomes pour la prochaine récolte au Guatemala, mise en place de davantage d’audits et de contrôles «pour s’assurer que le travail des enfants n’existe pas dans la chaîne de valeur de Nespresso».

Nespresso rappelle avoir mis en place en 2003, avec l’ONG Rainforest Alliance, un programme pour travailler avec les agriculteurs afin d’améliorer les conditions environnementales et sociales des exploitations. «Ce programme comprend des mesures pour lutter contre le travail des enfants», d’après le communiqué.

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