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Transport ferroviaire: mise en train de la bataille pour les dédommagements

Par manque de mécaniciens, les CFF ont dû supprimer des trains. La grogne monte du côté des clients, qui, entre retards au travail, et modifications de correspondance, sont malmenés. L'affaire est remontée jusqu'au gouvernement et Monsieur Prix.

12 oct. 2020, 00:01 / Màj. le 12 oct. 2020 à 07:02
Un mécanicien des CFF salue des ouvriers au bord de la voie. Les employés aussi expriment un ras-le-bol quant à la gestion de l'entreprise. Mais ce sont les clients qui en souffrent le plus.

«Le train de 7 h 03 que je prends souvent pour aller de Clarens à Lausanne est supprimé depuis fin août. Je suis très embêté.» À l’instar de Romain, un pendulaire qui concilie études et travail à temps partiel, de nombreux usagers des CFF ont dû modifier leurs habitudes. En cause: la suppression d’un certain nombre de connexions aux heures de pointe depuis août. Outre Zurich, c’est surtout l’Arc lémanique qui est touché.

«Les trains sont davantage bondés et je n’arrive pas toujours à y monter», poursuit le jeune homme. «Les usagers des lignes concernées doivent recevoir des compensations, que ce soit sous forme de bons ou de prolongation de la validité de leurs abonnements», estime Romain.

Erreurs de planification

Interpellés, les CFF tiennent à s’excuser auprès de leurs clients «pour les désagréments induits par les restrictions d’offre dues au manque de mécaniciens». Cependant, l’ex-régie fédérale explique par la...

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