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Transport de marchandises à travers la Suisse: Cargo sous terrain a trouvé ses premiers investisseurs

Le projet Cargo sous terrain a trouvé ses premiers investisseurs pour la phase de permis de construire du premier tronçon partiel, qui nécessite un montant de 22,5 millions de francs. L'ensemble du système coûtera 33 milliards de francs.

07 sept. 2017, 12:56
/ Màj. le 07 sept. 2017 à 13:01
Le réseau entièrement automatisé entre Genève et Saint-Gall, entre Bâle et Lucerne et un embranchement entre Berne et Thoune (BE) reliera quelque 80 "hubs" de transbordement pour charger ou décharger des marchandises

Cargo sous terrain, le projet de transport de marchandises sous terre à travers la Suisse, a trouvé ses premiers investisseurs: La Mobilière, Helvetia, Coop et Migros investissent 22,5 millions de francs pour la phase de permis de construire du premier tronçon partiel entre Härkingen (SO)/Niederbipp (BE) et Zurich.

Dès 2030, un système logistique numérique globalisé pour palettes, conteneurs et paquets sera mis en service sur ce tronçon, a annoncé Cargo sous terrain (CST) jeudi. Le réseau entièrement automatisé entre Genève et Saint-Gall, entre Bâle et Lucerne et un embranchement entre Berne et Thoune (BE) reliera quelque 80 "hubs" de transbordement pour charger ou décharger des marchandises. La réalisation est prévue d'ici 2045.

 

>> À lire aussi: Transports: Berne soutient le projet Cargo sous terrain, mais ne lui versera pas d'argent

 

Pour les assureurs La Mobilière et Helvetia, le projet est un "investissement prometteur". Pour les géants du commerce de détail, il s'agit de garantir un approvisionnement fiable en produits frais aussi à l'avenir.

Véhicules autonomes

CST est en négociation avec d'autres investisseurs nationaux et internationaux autour d'investissements entre 5 et 20 millions de francs par partenaire. Les investisseurs fournissent une contribution préalable présentée par le Conseil fédéral comme une condition au lancement d'une loi "Cargo sous terrain" au Parlement.

Le but est de garantir 100 millions pour la phase de permis du premier tronçon partiel. La construction de celui-ci coûtera 3,5 milliards. Pour l'ensemble du système, il faudra 33 milliards.

Selon les pronostics de la Confédération, le trafic de marchandises augmentera de 37% entre 2010 et 2040. Une fois achevé, CST doit réduire d'environ 30% le transport de marchandises dans les villes et de 40% le trafic autoroutier des poids lourds. Le système prévoit des véhicules de transport autonomes circulant dans des tunnels creusés à 50 mètres sous terre.

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