Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Trafic ferroviaire: les CFF tirent un premier bilan positif de l'horaire d'été 2018

Mis en place à cause de nombreux chantiers, l'horaire d'été fonctionne bien, selon les CFF. Depuis le 7 juillet, plus aucun train ne circule entre Lausanne et Puidoux-Chexbres.

23 juil. 2018, 12:33
Les CFF tirent un bilan positif des trois premières semaines de l'horaire d'été.

L'horaire d'été s'applique du 30 juin au 26 août. Les travaux avancent "comme prévu", précise les CFF dans un communiqué. Quelque 2000 ouvriers s'affairent à rénover 55 kilomètres de voie ferrée. Ils doivent notamment remplacer 92'000 traverses et poser 130'000 tonnes de ballast. Pour la première fois, les chantiers ont été concentrés sur la période des vacances.

Projet de dédommagement

La Suisse romande est particulièrement touchée avec des temps de parcours plus longs sur la ligne Lausanne - Fribourg. Depuis le 7 juillet, plus aucun train ne circule entre Lausanne et Puidoux-Chexbres en raison de travaux.

Chaque jour, en moyenne 13'000 voyageurs doivent ainsi emprunter des tracés alternatifs, qui peuvent prolonger leur temps de parcours. Les CFF ont mis en place un projet-pilote, "unique en Europe", de dédommagement des clients sur cette ligne.

 

 

Toutefois, seulement 1500 personnes ont pour l'instant pris part au projet et un peu plus de 2500 voyages ont été enregistrés. Cela représente "environ 10% des voyageurs", souligne Linus Looser, responsable gestion du trafic voyageurs aux CFF, devant la presse. Il précise que ce nombre est suffisant pour le projet-pilote.

"Avenir numérique"

Les clients impactés par des prolongements de temps de parcours de plus de 20 minutes durant au moins dix jours peuvent bénéficier d'un bon de 100 francs. Pour l'obtenir, il faut cependant s'inscrire et télécharger une application sur son téléphone mobile. De plus, l'indemnité est versée uniquement en bons CFF.

Le système utilisé a fait l'objet de certaines critiques, notamment sur la nécessité de posséder un téléphone portable de la dernière génération ou le fait de devoir partager ses données. "Avec ce projet-pilote, nous testons un chemin vers l'avenir numérique", explique M. Looser.

Les données, récoltées via l'application, permettent aux CFF de déterminer comment réagir en cas de crise, telle qu'une perturbation du trafic. Du point de vue de la compagnie de chemin de fer, les 100 francs d'indemnité sont donc moins une compensation qu'une incitation pour les clients à fournir leurs données.

Le projet-pilote fonctionne, assurent les CFF, qui sont conscients des remarques des voyageurs. Elle fera l'objet d'une analyse au terme de l'expérience. L'avis des clients qui ne participent pas à cette expérience sera aussi pris en compte. Dans les prochaines semaines, ils pourront donner leur avis sur un questionnaire papier.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias