Menée par la justice italienne, l’affaire a pour nom de code «Venenum». Elle a débouché sur l’arrestation de quinze personnes soupçonnées de trafic de déchets. Selon le quotidien italien «Corriere della sera», les déclarations d’un des malfrats mettent sous les projecteurs le canton du Tessin.
L’homme interrogé, un quinquagénaire déjà connu de la police, a affirmé aux enquêteurs: «Pour trouver des ordures, je me suis adressé à un courtier, domicilié à Saint Pietro, dans le canton du Tessin. Le 1er mars, j’ai conclu avec lui un contrat d’affaires. Je lui ai donné 2000 euros.» Il a encore indiqué qu’il voulait crée r une filière de thermovalorisation des déchets en Bosnie et en Bulgarie, via une société immobilière domiciliée en Suisse.
Le canton du Tessin servirait-il à alimenter un business illégal? Le quinquagénaire joue-t-il un rôle-clé? La police cantonale tessinoise n’infirme ni ne confirme. Le Ministère public tessinois devrait donner...