Jusqu’à vendredi s’étire à Amsterdam la 22e conférence internationale sur le sida. La professeure Alexandra Calmy, responsable de l’Unité VIH/sida au sein des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), y anime, aujourd’hui, une conférence sur les traitements antirétroviraux de la maladie. Entretien.
Où en est la recherche sur le sida?
On se dirige maintenant vers des traitements puissants, faciles à tolérer, avec peu d’effets secondaires. A moyen terme, nous voulons également rendre ces traitements plus espacés, pour épargner aux personnes vivant avec la VIH une prise de médicaments quotidienne. Tout un pan de la recherche converge vers une simplification de la prise des traitements.
Alloue-t-on suffisamment de fonds à cet effet en Suisse?
La Suisse ne possède pas d’agence spécifiquement consacrée au sida, ni de financement dédié. Mais les ressources disponibles permettent d’assurer un travail de recherche de qualité. J’espère cependant que l’intérêt des financeurs ne va pas diminuer. Il...