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Tour de vis sur l’asile

Les Tibétains, cibles de Pékin, se voient moins souvent accorder l’asile depuis le traité de libre-échange de 2014 avec la Chine.

02 sept. 2020, 00:01
Acht Tiberter beteiligen sich am 10. November 2011, hier bei Huttwil im Kanton Bern, bei einem Solidaritaetsmarsch fuer tibetische Bevoelkerung Luzern bis nach Genf fuehrt. Der Soldaritaetsmarsch startete am 9. November in Luzern und dauert bis am 21. November in Genf. (KEYSTONE/Urs Flueeler) ArcInfo

Certains n’en ont pas cru leurs yeux: en vertu d’un accord bilatéral, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) invite, parfois, des fonctionnaires de Chine pour l’aider à identifier des immigrés chinois destinés au renvoi. La présence en Suisse d’agents spécialement envoyés par le régime communiste, régulièrement critiqué pour ses violations des droits de l’homme, ne plaît pas à tout le monde. On reproche à Berne de faire toujours plus de concessions au géant asiatique, véritable eldorado économique.

Plus largement, cet accord avec le SEM, dévoilé par la «NZZ am Sonntag», attire l’attention sur la politique d’asile suisse dans les questions liées à la Chine. Par exemple à propos des Tibétains, population opprimée par Pékin. Les conditions, pour devenir réfugié, se sont durcies depuis 2014.

A l’origine de ce tour de vis, on retrouve un jugement du Tribunal administratif fédéral, sur lequel le Secrétariat d’Etat aux migrations base sa pratique....

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