Certains n’en ont pas cru leurs yeux: en vertu d’un accord bilatéral, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) invite, parfois, des fonctionnaires de Chine pour l’aider à identifier des immigrés chinois destinés au renvoi. La présence en Suisse d’agents spécialement envoyés par le régime communiste, régulièrement critiqué pour ses violations des droits de l’homme, ne plaît pas à tout le monde. On reproche à Berne de faire toujours plus de concessions au géant asiatique, véritable eldorado économique.
Plus largement, cet accord avec le SEM, dévoilé par la «NZZ am Sonntag», attire l’attention sur la politique d’asile suisse dans les questions liées à la Chine. Par exemple à propos des Tibétains, population opprimée par Pékin. Les conditions, pour devenir réfugié, se sont durcies depuis 2014.
A l’origine de ce tour de vis, on retrouve un jugement du Tribunal administratif fédéral, sur lequel le Secrétariat d’Etat aux migrations base sa pratique....