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Textile: Orsay ferme toutes ses filiales en Suisse

Les onze enseignes suisses de la marque d’habillement Orsay sont sur le point de fermer. Une cinquantaine d’employés sont concernés à travers le pays.

25 juil. 2020, 16:50
La marque d'habillement Orsay est sur le point de fermer les onze enseignes qu'elle exploite en Suisse.

La marque d’habillement Orsay est sur le point de fermer les onze enseignes qu’elle exploite en Suisse. Ce sont au total une cinquantaine d’employés qui sont concernés, comme l’a indiqué à Keystone-ATS le porte-parole du syndicat Unia, confirmant une information parue dans 20 Minutes samedi.

Dès la fin de la semaine, l’ensemble des enseignes suisses de la marque Orsay arboreront sur leur porte d’entrée l’autocollant «Nous fermons».

«Nous avons reçu les autocollants vendredi matin par la poste», a indiqué une collaboratrice au journal «20 Minutes», soulignant le fait que la démarche n’était ni professionnelle ni respectueuse envers le personnel.

Plan social refusé

Contactée par Keystone-ATS, la direction de Ditres AG à Bâle n’a pas voulu prendre position. Cette entreprise représente en Suisse le groupe exploitant la marque Orsay, dont le siège est en Allemagne, dans le Bade-Wurtemberg. Celle-ci appartient à l’Association familiale Mulliez qui détient une galaxie d’enseignes, telle qu’Auchan ou Décathlon, pour ne citer que les plus connues.

Sa structure opaque permet au groupe de se soustraire à ses responsabilités, selon Arnaud Bouverat, porte-parole d’Unia. Le syndicat accompagne les salariés depuis plus de deux semaines dans ses démarches de revendication. Les principales demandes des employés qui concernaient la préservation de certains emplois et la mise en place d’un plan social se sont heurtées à un refus, déclare le secrétaire syndical.

Il confirme également l’information de «20 minutes» selon laquelle Orsay aurait perçu l’aide de l’Etat durant la pandémie de Coronavirus. Les employés ont reçu les premières lettres de licenciement samedi matin, indique Arnaud Bouverat. Ils vont tenter d’adresser leurs requêtes directement au groupe Orsay ou à ses actionnaires.

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