L’EPFZ a développé il y a cinq ans l’or le plus léger au monde, capable de flotter même sur un cappuccino. On ne pouvait toutefois pas en faire grand-chose. De l’or léger de 18 carats lui succède désormais, utilisable pour des montres, des bijoux ou l’électronique.
La base est une matrice en plastique, qui remplace des éléments d’alliage métalliques, expliquent les chercheurs de l’EPFZ dans la revue spécialisée Advanced Functional Materials. Des fibres de protéines et un polymère en latex forment la matrice, sur laquelle sont fixés des nanocristaux d’or en forme de plaquettes.
De plus, le matériel contient de minuscules inclusions d’air, invisibles pour l’œil. Le résultat est de l’or véritable, mais pesant cinq à dix fois moins que le métal précieux usuel, qui n’alourdit pas la montre portée au poignet ou le bijou tiraillant sur le lobe de l’oreille.