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Swissmedic et sa connexion pharma

Les fabricants financent grandement le surveillant des médicaments. A revoir, après le drame du valproate?

11 janv. 2020, 00:01
ARCHIVE - Eine Mitarbeiter stellt am Mittwoch,18. August 2004 in der Produktion der Vifor AG in Fribourg ein Medikament her. Fallende Preise fuer Medikamente, deren Patente abgelaufen sind, und der Generika-Boom druecken die Umsaetze im Arzneimittelmarkt Schweiz, wie am Mittwoch 31. August 2005 mitgeteilt wurde. Das bereits im Jahr 2004 abgeschwaechte Wachstum im Schweizer Medikamentenmarkt habe sich auch im ersten Halbjahr fortgesetzt. Die Umsaetze zu Herstellerabgabepreisen stiegen im Vergleich zum Vorjahreszeitraum nur um 2,1 Prozent auf 2,062 Milliarden Franken.  (KEYSTONE/Monika Flueckiger)  SCHWEIZ MEDIKAMENTE

C’est l’une de ces réalités peu connues: Swissmedic, l’autorité de contrôle des médicaments, est en grande partie financée par l’industrie pharmaceutique. Près de la moitié de ses revenus proviennent des fabricants, d’une taxe sur leurs ventes. S’y ajoutent environ 35% d’émoluments payés par la branche médicale, dont la pharma. Le reste est assuré par la Confédération.

En temps normal, cela n’attirerait guère l’attention. Mais nous ne sommes pas en temps normal: les handicaps mentaux ou physiques causés par les médicaments au valproate refont parler d’eux. Cette actualité soulève la question du rôle joué par Swissmedic, et de son indépendance critique vis-à-vis de la pharma.

Avertissement tardif

Précisons-le: l’organe d’autorisation et de surveillance n’est pas visé par les plaintes en justice. Les familles concernées et l’assurance invalidité (AI) s’attaquent au fabricant Sanofi, ainsi qu’à des médecins. Elles déplorent n’avoir pas été correctement informées des dangers du Dépakine, un antiépileptique qui...

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