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Suisse: un quart des citoyens ne coupe jamais sa consommation de médias

Un Suisse sur quatre ne coupe jamais sa consommation de médias, quelque soit la génération ou la région linguistique dont il est issu. En outre, une personne sur dix dit regarder des émissions télévisées sur son téléphone.

28 févr. 2018, 07:41
Jean-Claude Frick, expert numérique chez Comparis, souligne le fait que ceux qui regardent des médias sur leur téléphone jettent souvent un rapide coup d'oeil sur les réseaux sociaux (illustration).

Un quart des Suisses ne coupent jamais leur consommation de médias, selon un sondage. La tendance est la même dans toutes les régions linguistiques du pays et pour toutes les générations.

Les jeunes ne sont pas les seuls à être sollicités en permanence: plus d'un tiers (36%) des "hyper-connectés" ont plus de 56 ans, soit autant que les 18-35 ans et les 36-55 ans, selon un sondage de Comparis mené en janvier auprès de 1049 personnes en Suisse et diffusé mercredi, journée mondiale sans Facebook.

Des sources de films, d'audio, de nouvelles ou encore les réseaux sociaux sont aujourd'hui disponibles partout et à toute heure, relève le communiqué. Le smartphone a remplacé la télévision et la radio, offrant désormais "toutes les possibilités à portée de main", estime Jean-Claude Frick, expert numérique chez Comparis.

Une personne interrogée sur dix (11%) dit regarder des émissions télévisées sur son téléphone. Ce taux grimpe à 22% chez les 18-35 ans. Dix-huit pourcents des sondés utilisent aussi leur smartphone pour écouter la radio, et même 29% des 18-35 ans.

Sevrage

Sans compter que "celui qui consomme des médias sur son téléphone jette aussi souvent un oeil rapide sur Facebook, Twitter ou WhatsApp, relève ses courriels et consulte les résultats sportifs", relève Jean-Claude Frick.

Les notifications d'amis et les contacts via les réseaux sociaux poussent aussi à regarder régulièrement son téléphone. Même si 31% des sondés font une pause au moins une fois par jour dans leur consommation médiatique et que 30% déclarent se déconnecter volontairement, ils ressentent toutefois ces "temps mort" comme insuffisants et aimeraient bien en avoir davantage.

Pour Jean-Claude Frick, "les notifications push sont les spams de la génération 'smartphone'". Pour les éviter, il conseille de les désactiver, "un premier pas vers un sevrage du smartphone."

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