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Suisse: le Fribourgeois Alain Berset est, avec 190 voix, élu président de la Confédération, Ueli Maurer vice-président

Dans l'élection à la présidence de la Confédération, seul le score compte. Et le Fribourgeois Alain Berset, avec 190 voix, obtient un excellent résultat. L'UDC Ueli Maurer accèdera logiquement à la vice-présidence avec 178 voix

06 déc. 2017, 10:15
/ Màj. le 06 déc. 2017 à 11:35
Alain Berset sera président de la Confédération durant toute l'année 2018.

Alain Berset présidera la Confédération en 2018. L'Assemblée fédérale a élu mercredi le socialiste fribourgeois de 45 ans par 190 voix 210 bulletins valables. Le chef du Département fédéral de l'intérieur succède à la démocrate-chrétienne Doris Leuthard.

Vingt bulletins ont porté le nom de personnalités diverses. Quatorze bulletins étaient blancs et 4 nuls. Avec l'excellent score de 190 voix, Alain Berset fait mieux que Doris Leuthard qui, l'année passée, avait récolté 188 voix. Johann Schneider-Ammann a lui décroché 196 voix en 2015. Auparavant il fallait remonter à Pascal Couchepin en 2007 pour dépasser les 190 voix.

Le Parlement a encore élu Ueli Maurer vice-président du Conseil fédéral par 178 voix sur 192 valables. En 2016, Alain Berset avait récolté 187 voix. Le score d'Ueli Maurer est nettement meilleur que celui qu'il avait effectué lors de sa précédente élection en tant vice-président en 2011 (122 voix) et pour la présidence en 2012 (148 voix).

A noter que lors de l'élection à la présidence de la Confédération, Simonetta Sommaruga a obtenu 181 voix en 2014, le PLR Didier Burkhalter 183 voix en 2013. En 2010, la socialiste Micheline Calmy-Rey s'est distinguée par le pire score depuis 1919, ne recueillant que 106 voix.

 

 

Compromis

Lors de son discours, donné dans les quatre langues nationales, le futur président de la Confédération s'est voulu confiant envers l'avenir. "Nous sommes aujourd’hui au cœur de phénomènes globaux qui nous dépassent", a-t-il dit en prenant pour exemple la mondialisation, la révolution numérique et l'Europe.

Mais "nous n’avons jamais été si forts que lorsque nous avons anticipé ces évolutions plutôt que de vouloir les freiner". Pour Alain Berset, la capacité à mener des réformes, à évoluer, à rester en mouvement, est la clé du succès helvétique.

>>A lire aussi: Ces dix dernières années, qui ont été les président(e)s de la Confédération?

Vingt-cinq ans jour pour jour après le rejet par le peuple de l’adhésion à l’Espace économique européen, le pragmatisme de la politique européenne de la Suisse et la capacité de forger des compromis a permis de trouver un chemin vers la stabilité. "C’est de ce même équilibre dont nous avons aujourd’hui besoin dans notre relation à l’Europe dont nous partageons la culture", a-t-il dit.

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