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Succession Burkhalter: Isabelle Moret justifie sa candidature

Samedi, la conseillère nationale a annoncé sa candidature au Conseil fédéral. Dimanche, elle a expliqué au Matin Dimanche ses motivations et ses atouts pour succéder à Didier Burkhalter.

06 août 2017, 12:00
Isabelle Moret s'est portée candidate au Conseil fédéral.

La conseillère nationale Isabelle Moret affirme qu'"un ticket italophone et féminin est favorable au PLR". La Vaudoise, qui s'est lancée dans la course pour le Conseil fédéral, estime toutefois ces critères secondaires. L'important est de savoir faire des compromis.

Une capacité à dialoguer qu'elle estime détenir. "J'ai des amis au sein de tous les partis politiques. J'ai aussi travaillé avec des parlementaires UDC sur le dossier de l'asile ou de la finance", affirme Isabelle Moret dans un entretien avec le Matin Dimanche.

La Vaudoise de 46 ans insiste également sur son étiquette de libérale progressiste: "Sur toutes les questions économiques, financières et sécuritaires, je suis à droite. En revanche, je suis progressiste sur les questions familiales et environnementales."

Pas "monomaniaque" de la santé

Interrogée sur l'avenir du Tessin si elle devait être élue, Isabelle Moret se dit "très à l'aise sur cette question, car je suis la non-italophone qui s'est le plus battue pour les italophones", qu'ils soient tessinois ou grisons. Un choix qu'elle explique par le fait que sa mère est originaire de Braggio (GR), où l'italien est parlé et non le romanche.

Présidente de la faîtière Les Hôpitaux suisses H+ et spécialiste des questions de santé et d'assurances, Isabelle Moret n'est cependant pas une "monomaniaque de la santé". Au Conseil fédéral, elle se verrait bien aux Affaires étrangères: "Ce département me passionnerait, car il comporte de grands défis". A commencer par les relations avec l'Union européenne, qui sont centrales "pour une Suisse au coeur de l'Europe et notre prospérité."

Investir dans le numérique

Dans l'interview, cette mère de deux enfants séparée précise par ailleurs sa vision pour l'avenir du pays. Affirmant que plusieurs défis doivent encore être relevés, à commencer par l'innovation, elle assure que la Suisse pourrait investir davantage dans le numérique. "Nos enfants devraient apprendre à coder sur des ordinateurs comme ils apprennent à écrire", selon elle.

Soulignant appartenir à la première génération de sa famille qui a pu choisir son métier, Isabelle Moret souhaite aux générations futures d'avoir la même opportunité: "C'est l'un des moteurs de mon engagement politique."

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