Jusqu’ici, toute velléité de congé pour les pères s’est fait enterrer à Berne. L’initiative pour un congé paternité de 20 jours, déposée l’été dernier, n’a non plus pas trouvé grâce aux yeux du Conseil fédéral, qui devrait recommander, aujourd’hui, son rejet sans contre-projet.
Mais une révolution est en cours dans les coulisses du Parlement. Le camp libéral-radical serait enfin disposé à faire un pas en direction des pères. Un pas à même de faire basculer la majorité parlementaire.
Les négociations sont en cours au sein du parti, mais le comité directeur s’est mis d’accord: il est prêt à soutenir un contre-projet à l’initiative pour un congé paternité. Il s’agirait d’un compromis, du type d’un congé de deux semaines. «Toutes les pistes, y compris au niveau du financement, sont sur la table», indique l’une de nos sources.
Des Romands persuasifs
Le renversement est remarquable. Il y a deux ans, la...