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Soupçon de corruption à l'aéroport de Genève: la détention des prévenus prolongée de deux mois

Pour éviter tout risque de collusion, la justice genevoise a décidé de prolonger de 2 mois la détention des deux prévenus soupçonnés de corruption à l'aéroport de Genève.

17 mai 2019, 17:14
/ Màj. le 17 mai 2019 à 18:08
Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir triché lors de l'attribution de marchés publics.

Les deux personnes mises en prévention dans l'affaire de corruption à Genève Aéroport restent en prison. Leur détention provisoire a été prolongée vendredi de deux mois par le Tribunal des mesures de contrainte.

La prolongation vise à éviter tout risque de collusion, a indiqué à Keystone-ATS, Patrick Becker, secrétaire général du pouvoir judiciaire. Les deux suspects sont le chef du département de la sûreté de Genève Aéroport et le responsable d'une société genevoise ayant obtenu des mandats sur la plate-forme.

Arrêtés mercredi, les deux hommes ont été mis en prévention pour corruption active, corruption passive et gestion déloyale des intérêts publics. La procédure a été confiée au premier procureur Yves Bertossa. Contactés par Keystone-ATS, les avocats du chef de la sûreté, Marc Hassberger et Carlo Ceccarelli, ne font aucun commentaire.

A lire aussi : Genève-Aéroport: le chef de la sécurité interpellé pour corruption

Parallèlement à cette procédure, le Ministère public en a ouvert une autre dirigée contre inconnu en raison de possibles dysfonctionnements lors d'une adjudication de 2018 concernant les service de sûreté de Genève Aéroport. Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes a détaillé ces nombreux dysfonctionnements, dont une falsification des notes des experts.

La direction générale de Genève Aéroport a été épinglée par les magistrats pour son évaluation erronée de la situation et ses contrôles insuffisants. Elle n'a pas assez tenu compte des rumeurs persistantes à l'interne au sujet de l'intégrité du haut cadre interpellé. Arrivé à Genève Aéroport en 2016, le directeur général André Schneider conserve toutefois la confiance du Conseil d'administration.

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