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Sciences: l’EPFL devrait partager la coordination du Human Brain Project

Une nouvelle gouvernance pour la recherche européenne sur le cerveau s’impose afin qu’elle perdure. L’EPFL doit en faire partie, selon un responsable du projet. Outre les problèmes purement scientifiques, le contexte politique n’est pas absent de ces réflexions.

20 oct. 2018, 15:53
Malgré ces relations en dents de scie avec l'UE, la Haute Ecole vise d'autres grands projets européens (archives).

L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) doit envisager de partager la coordination du Human Brain Project (HBP). Une nouvelle gouvernance s’impose pour que cette recherche européenne arrivée à mi-parcours perdure, expliquent deux responsables.

Vaste programme de recherche sur le cerveau doté d’un milliard d’euros de financement européen sur dix ans, le HBP vit actuellement «une période charnière», reconnaît Andreas Mortensen, directeur général du HBP et vice-président de l’EPFL. Il est interviewé samedi par 24 heures en même temps que Gérard Escher, conseiller auprès de la présidence de l’école.

 

 

Tensions politiques

Lancé en 2013, le projet est à mi-vie. Pour qu’il continue et trouve encore de l’argent au-delà des 10 ans prévus, l’EPFL admet qu’il faut en modifier la gouvernance. «Une des pistes les plus sérieuses est de passer d’un seul à plusieurs coordinateurs. L’idée, c’est d’élargir la coordination au plan européen. Il est temps que l’EPFL partage», relève Gérard Escher.

Outre les problèmes purement scientifiques, Andreas Mortensen note que le contexte politique n’est pas absent de ces réflexions. Il fait référence aux relations parfois très problématiques entre la Suisse et l’Union européenne et leurs répercussions dans le domaine scientifique.

Penser à l’avenir

Malgré ces relations en dents de scie avec l’UE, la Haute Ecole vise d’autres grands projets européens. Heath EU et Time Machine, coordonnés par l’EPFL, ont été retenus pour un deuxième round de sélection afin d’obtenir un programme de financement de la Commission européenne.

Dirigé par Adrian Ionescu du Laboratoire des dispositifs nanoélectroniques, Health EU veut marier médecine personnalisée et numérisation, objets connectés et intelligence artificielle.

 

 

Très gros projets

Time Machine entend cartographier 2000 ans d’histoire européenne et transformer archives ainsi que collections de musée en un système d’informations digitales. Le projet est dirigé par Frédéric Kaplan du Laboratoire d’humanités digitales. Enfin, l’EPFL joue un rôle moteur dans un troisième projet, nommé Robotic Flagship, qui pourrait devenir un autre projet-phare de l’UE (FET Flagship).

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