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SchweizExpress: la course de 900 kilomètres sans argent ni GPS a débuté mercredi

Ce mercredi, le départ de la course d’épreuves SchweizExpress a été donné au Château de Gruyères. Pendant 4 jours, 25 équipes vont sillonner le pays sur 900 kilomètres. Le tout, sans argent ni téléphone. Proche du concept de Pékin Express, la mouture helvétique prône cependant une approche moins compétitive.

22 août 2018, 14:42
 Pendant 4 jours, 25 équipes vont sillonner le pays sur 700 kilomètres.

« Le coup d’envoi de cette 8e édition vient tout juste d’être donné ». Dans le timbre de voix de Sabine Carron, responsable de la communication de SchweizExpress, on décèle de l’allant, oui, mais aussi une pointe de soulagement. Les « quelques milliers d’heures » de labeur se matérialisent alors que les concurrents entament leurs premières foulées.

 

 

Mais le travail n’est pas terminé. Les 25 équipes – composées de deux personnes – vont se livrer bataille jusqu’à dimanche. Leur première mission après le départ ? Découvrir les 5 indices dissimulés aux 4 coins du canton de Fribourg pour connaître le prochain lieu de rendez-vous. À chaque jour son lot de surprises puisque les différentes destinations sont tenues secrètes jusqu'au dernier moment.

Pour se déplacer, manger ou dormir, les participants devront s’en remettre aux habitants des différentes localités qui jalonnent le parcours. Les équipes sont dépourvues d'argent, de téléphone et de GPS. « Il faut être imaginatif et ouvert d’esprit », prévient la communicante.

Le tracé, long de 900 kilomètres, est ponctué d’énigmes et d’épreuves. Parfois insolites. «À Martigny (où les concurrents sont censés arriver en début d'après-midi, ndlr), ils devront racler un fromage », glisse Sabine Carron. Mais la difficulté est parfois tout autre. À titre d'exemple, en 2017, ils avaient notamment dû affronter une épreuve de natation, une descente en kayak ou un concours de tir à l'arbalète.

 

 

 

Pas de Röstigraben

Les Vaudoises Valérie Marendaz et Béatrice Gass sont lauréates de la dernière édition. Joint par téléphone, la première évoque d’emblée l’aspect humain de la compétition. « Ce qu’on retient de cette aventure, ce n’est pas forcément la victoire, mais surtout les rencontres que l’on a pu faire. Que ce soit les participants ou les habitants que l’on a croisés ». Des deux côtés de la Sarine. « Il n’y avait pas de différences entre Alémaniques et Romands. Les gens proposent volontiers leur aide pour autant qu’on arrive à leur transmettre notre motivation ».

 

 

Une cohésion nationale devenue un leitmotiv pour les organisateurs. Si, cette année, sont notamment représentés les cantons du Jura, Neuchâtel, Berne, Fribourg, Genève, Vaud ou le Tessin, Sabine Carron veut ratiboiser à plus grande échelle. « L’objectif idéal pour la 10e édition (2020: ndlr), ce serait d’avoir une équipe par canton ».

Loin de Pékin

SchweizExpress s’est inspiré de son pendant pékinois, mais cherche également à s’en distancier. « On valorise davantage l’entraide entre les participants que la compétition », ajoute-t-elle. C’est d’ailleurs pour cette raison que la manifestation se refuse pour l’heure de signer un contrat télévisuel. « Il y a eu des discussions, mais rien n'a abouti. Nous voulons éviter d’avoir des candidats imposés par une chaîne parce qu’ils sont vendeurs à l’antenne. Nous ne faisons pas de la téléréalité ».

Si la première édition s’apparentait davantage à « une sortie entre copains », la structure s’est professionnalisée au fil des ans. Aujourd’hui, quelque 50 bénévoles œuvrent à la tenue de la course. « Personne n’est salarié et 100% des bénéfices sont réinvestis pour l'année suivante ». SchweizExpress ne devrait donc pas être de sitôt en fin de course.

 

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