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Santé: les cas d'encéphalite à tiques explosent

Cette année, les cas d'encéphalite à tiques devraient atteindre des niveaux records.

10 août 2020, 12:09
Les tiques peuvent provoquer de graves maladies (archives).

Fin juillet, 332 méningo-encéphalites verno-estivales (FSME) ont déjà été annoncées. C'est le nombre le plus élevé depuis 2000.

Durant le seul mois de juillet, 90 cas ont été enregistrés, annonce l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son bulletin hebdomadaire publié lundi. La FSME est une maladie soumise à déclaration obligatoire depuis 1988. Le nombre de cas fluctue considérablement d’année en année. Depuis 2000, entre 39 et 332 cas ont été déclarés pendant la même période.

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De janvier à fin juillet, 19'800 consultations médicales ont par ailleurs eu lieu pour une piqûre de tique et 10'200 pour des cas de borréliose aiguë. L'année 2020 se place ainsi en 3e position en ce qui concerne les consultations pour piqûre de tique, et en 2e position pour celles concernant les borélioses depuis 2008.

Vaccinations en attente

L'OFSP esquisse quelques explications quant à l'augmentation des cas de FSME. Le beau temps a encouragé les personnes à pratiquer des activités en plein air, compatibles avec la distanciation sociale recommandée pour lutter contre une propagation du Covid-19.

Par ailleurs, la crise sanitaire a pu avoir des effets sur la vaccination contre la FSME. Les interventions non urgentes ayant été reportées, les vaccinations ont également dû attendre. Certaines personnes ont encore pu renoncer à une visite en cabinet de crainte d'être infectées par le coronavirus.

 

 

L'OFSP rappelle que la vaccination contre la FSME est recommandée aux adultes et aux enfants, généralement à partir de 6 ans, qui habitent ou séjournent dans une région à risque, à savoir tous les cantons sauf ceux de Genève et du Tessin. La vaccination des enfants de 1 à 5 ans doit être évaluée au cas par cas. La borréliose est quant à elle traitée par antibiotiques.

Au vu du nombre important de piqûres et de maladies transmises par les tiques déclarées, l'OFSP recommande de diffuser largement des messages de prévention. Il rappelle également l'existence de l'application gratuite pour smartphone "Tiques", qui offre à ses utilisateurs des cartes et des conseils utiles.

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