Jean-Marc Vocat voue une véritable passion à l’œuvre d’Albert Morérod. Il est allé jusqu’à transformer une partie de sa maison de Saint-Triphon. Il détient plus de 400 pièces de ce peintre né et décédé (1871-1948) dans le village du Chablais vaudois. Aujourd’hui, le Boyard publie même un livre sur cet artiste resté discret tout au long de sa carrière.
Pour le mettre en lumière, Jean-Marc Vocat s’est attelé à un vrai travail de bénédictin. Albert est demeuré dans l’ombre de son homonyme aiglon, le peintre Edouard Morerod (1879-1919). «Cela est peut-être dû à sa discrétion naturelle, sa modestie financière, un physique chétif et aussi au fait qu’il ne mit sur pied qu’une seule exposition, en 1910 à Genève», résume l’ex-employé du site chimique de Monthey.
Tel un bénédictin
Cette passion débute par une étrange signature, Triphon, qui rappelait au collectionneur son propre village. Puis en 1981, un événement va accélérer...